France Dirigeants - Séminaires de formation pour le développement des dirigeants - Part 4 - Part 4
du pur jus d'expertise

L'ADN DE FRANCE DIRIGEANTS

Des séminaires et formations animés par des experts de haut niveau Des séminaires et formations animés par des experts de haut niveau
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Des séminaires au service d’une synergie économique locale Des séminaires au service d’une synergie économique locale
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La transversalité à la source de l’innovation La transversalité à la source de l’innovation
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Pour une ergonomie de la connaissance Pour une ergonomie de la connaissance
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France Dirigeants en chiffres France Dirigeants en chiffres
France Dirigeants en chiffres
L'anticipation des organisations

Joseph CECCATO

« Devenu ingénieur au moment où les ordinateurs faisaient leur entrée dans le monde de l’entreprise, j’ai été formé au double cursus de la gestion d’entreprise et de l’informatique. Entreprise et informatique, nous étions à l’aube d’un nouveau modèle organisationnel en France. Je réalisai alors que la plupart des dirigeants, qui engageaient l’avenir de leur entreprise avec cette révolution informatique, basaient leurs décisions sur un petit faisceau d’informations, de fait stratégiques, et souvent inadaptées. J’ai pris conscience qu’eux aussi avaient besoin d’informations vraiment stratégiques. J’ai créé alors France Dirigeants … »

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16 novembre 2020

Le dirigeant, un chef d’orchestre

En France, les réunions de travail s’éternisent souvent. On demande à chacun son point de vue, et pourtant c’est toujours le sommet de la hiérarchie qui tranche. Comment sortir de cette impasse sans sombrer dans le consensus mou ? Selon le philosophe Dorian Astor, spécialiste de Nietzsche, il est essentiel d’exposer et confronter réellement la diversité des valeurs et des points de vue – à commencer par ceux des dirigeants eux-mêmes. La nécessité d’avoir raison est inscrite dans nos corps. Quand on dit qu’on se met autour de la table, chacun occupe littéralement son siège, son site, son angle de vue. En réalité, je n’ai pas un point de vue, je suis un point de vue : je suis physiquement le centre de mes valeurs et de mes opinions. Or cette position est liée à des rapports de pouvoir : dans une entreprise, les points de vue se définissent les uns par rapport aux autres d’après le poids des différentes autorités, d’après l’ordre des différentes hiérarchies.  L’erreur, c’est de négocier des objets ou des contenus sans expliciter les valeurs et les définitions qui les sous-tendent. Le point commun de chaque polémique, c’est que celles-ci n’y sont jamais interrogées. Nietzsche décrit très bien cette opposition des dogmatismes : on ne questionne jamais la valeur des valeurs. Pour s’en sortir, il faut admettre qu’on ne parle presque jamais des mêmes choses. On peut discuter et se disputer des heures pour savoir si Dieu existe, on n’aura pas avancé d’un pouce parce que personne n’aura pris la peine de […]

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9 juin 2020

Le brouillard de la guerre

Combien de temps durera la pandémie de Covid-19 ? À cette question, et à beaucoup d’autres qui ont un impact décisif sur le cours de nos vies et la marche de nos affaires, nous n’avons pas de réponses. Comment, dans ces conditions, envisager l’avenir, prendre des décisions, faire des plans ? La question est vieille comme la stratégie militaire, qui fait une large place au brouillard de la guerre, à l’imprévisible. Pourtant, selon Olivier Sibony, professeur de stratégie à HEC, nos rituels de management semblent, pour l’essentiel, inchangés. Prévisions et objectifs, plans stratégiques et budgets, hiérarchies et délégations de responsabilité, mesures de performance : les piliers de nos organisations sont immuables. Cette inertie a des causes multiples, et parfois légitimes. L’expérience d’Ellsberg (ou Paradoxe d’Ellsberg) démontre que nos choix peuvent être incohérents et par là notre aversion à l’incertitude. C’est la première raison de l’obstination avec laquelle nous remettons sur le métier des plans déterministes et précis : croire (ou faire semblant de croire) que l’avenir est prévisible et le risque quantifiable, ça nous rassure. À cette raison s’en ajoute une autre : comment le chef conserve-t-il son autorité s’il avoue qu’il ne sait pas de quoi demain sera fait ? Pour le dirigeant, l’inconnu est une source d’inquiétude en lui-même, mais aussi une remise en cause de son statut. Accepter l’incertitude, c’est donc se réconcilier avec deux évidences : quand personne ne peut prévoir l’avenir, accepter qu’on en est soi-même incapable est un signe de lucidité, pas d’incompétence. Et partager ce constat est la marque d’un leader réellement […]

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20 avril 2020

Le bouc émissaire

Il y a le sacrifice héroïque de tous ceux qui sont prêts à perdre la vie pour aider les autres, en particulier le personnel soignant. Et, à côté de ce sacrifice de soi, resurgissent les vieux réflexes qui consistent à sacrifier l’autre, le bouc émissaire, qui va porter le fardeau d’une société déboussolée. L’expression du bouc émissaire trouve son origine dans une pratique ancestrale de sacrifice animal, le rite d’expiation, décrit dans le Lévitique. Selon certains modèles de psychologie sociale, les individus ont besoin de maintenir un certain contrôle perçu sur leur environnement. Lorsque ce sentiment de contrôle est attaqué par un événement imprévu et d’origine inconnue ou extrêmement complexe (comme une épidémie ou une récession par exemple), les individus doivent trouver des stratégies de défense contre cette attaque. Mais c’est l’anthropologue et philosophe René Girard qui a le mieux analysé ce mécanisme collectif : les sociétés qui sont en prise à une violence mimétique, quelle qu’en soit la source, ont besoin de faire porter le poids de cette violence sur certains groupes ou individus qui vivent en leur sein, de préférence « pas tout à fait les mêmes, pas tout à fait autres ». La désignation d’un coupable a toujours soulagé les peuples, permettant aux sociétés de rétablir l’ordre et de se justifier en s’exonérant de leurs propres fautes. Le bouc émissaire joue alors le rôle de victime réconciliatrice. Pour Donald Trump, dont l’aversion à écouter l’avis des experts et l’entêtement à préserver l’économie américaine ont conduit à déplacer l’épicentre de l’épidémie vers les […]

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