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L'anticipation des organisations

Joseph CECCATO

« Devenu ingénieur au moment où les ordinateurs faisaient leur entrée dans le monde de l’entreprise, j’ai été formé au double cursus de la gestion d’entreprise et de l’informatique. Entreprise et informatique, nous étions à l’aube d’un nouveau modèle organisationnel en France. Je réalisai alors que la plupart des dirigeants, qui engageaient l’avenir de leur entreprise avec cette révolution informatique, basaient leurs décisions sur un petit faisceau d’informations, de fait stratégiques, et souvent inadaptées. J’ai pris conscience qu’eux aussi avaient besoin d’informations vraiment stratégiques. J’ai créé alors France Dirigeants … »

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2 décembre 2024

Suis-je aussi ce que j’aurais pu être ?

Deux frères sont séparés à la naissance. Thibault, élevé dans une famille aisée, devient un chef d’orchestre renommé ; Jimmy, adopté par une famille modeste du nord de la France, joue du trombone dans une harmonie le dimanche. Le film En fanfare, d’Emmanuel Courcol, sorti en salles mercredi dernier, propose une expérience de pensée stimulante : si chacun avait eu au départ le destin de l’autre, que se serait-il passé ? La question est de savoir si Thibault (Benjamin Lavernhe) serait devenu comme Jimmy (Pierre Lottin), soit un ouvrier ch’ti un peu brut de décoffrage ; et inversement, si Jimmy serait devenu un chef d’orchestre coincé, s’il avait connu un autre sort. Ce film pose une question, plus existentielle et passionnante que celle du transfuge de classe, celle de l’identité en général. Chaque personnage se rend compte qu’il aurait pu devenir une tout autre personne, et s’en trouve bouleversé. “Suis-je aussi ce que j’aurais pu être ?” Cette question, à première vue absurde, est pour le moins déroutante. Le conditionnel passé du “j’aurais pu” signale que je ne suis pas autre chose que ce que je suis maintenant. Un élément ne s’est pas produit qui a fait que “ce que j’aurais pu être” n’est pas advenu. C’est le propre de ce que l’on appelle les raisonnements contrefactuels : on devise à partir d’une condition abstraite, et l’on en tire une conséquence logiquement vraie quoique non attestée dans les faits. Par exemple, “si j’avais appris à faire du bateau, j’aurais pu participer au Vendée Globe” : dans cette vision des choses, […]

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15 mars 2024

Je suis venu, j’ai vu, j’ai convaincu

Comment un homme politique parvient-il à nous convaincre de le choisir pour être notre représentant ? Aristote se posait déjà la question il y a deux millénaires, dans la Rhétorique. À ses yeux, la force de conviction a trois facettes : le pathos, rappel aux passions de l’auditoire, l’ethos, le caractère moral de l’orateur, et le logos, le discours lui-même qui relie l’émetteur et le récepteur. Pathos (πάθος) Faire appel au pathos, c’est faire appel à l’affect, au sentiment, à l’émotion afin d’agir sur « la disposition de l’auditoire ». Il ne s’agit pas de convaincre rationnellement, de prouver à l’autre la vérité de ce que l’on affirme, mais de le persuader à grands renforts d’effets rhétoriques, d’images, de récits susceptibles « d’exciter les passions ». On peut, sans doute, déplorer l’irrationalité du pathos, mais il s’agit, pour Aristote, d’une dimension inévitable de l’art politique. Un discours parfaitement rationnel mais dépourvu d’émotion serait une coquille vide, et il ne parviendrait certainement pas à son but. « Quand nous posséderions la science la plus exacte, il est certains hommes qu’il ne nous serait pas facile de persuader en puisant notre discours à cette seule source ; le discours selon la science appartient à l’enseignement, et il est impossible de l’employer ici, où les preuves et les discours doivent nécessairement en passer par les notions communes. » Logos (λόγος) Le contenu du discours argumenté – les fameux programmes politiques – ne suffit pas à convaincre. La rationalité, ou du moins l’apparence de rationalité, reste pourtant un élément essentiel pour rallier l’autre. Car pour être convaincu, encore […]

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14 mars 2024

Peut-on prévoir l’avenir ?

« Un seul battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut déclencher une tornade au Texas », selon la formule célèbre d’Edward Lorenz, un météorologue américain considéré comme l’initiateur de la théorie du chaos, développée ensuite par des mathématiciens à partir des années 1970. S’attendre à l’inattendu Cette réaction en chaîne, aujourd’hui connue sous le nom d’effet papillon, montre à quel point le comportement de systèmes complexes à variables multiples est imprévisible. Toutes les sciences, y compris sociales, sont concernées par ce changement de paradigme ; en particulier, cette théorie peut inclure l’organisation du vivant dans la nature. Parce que notre monde est un système complexe, les « prédictions » ne seront jamais que des hypothèses plus ou moins hasardeuses. Si l’avenir est imprévisible, c’est qu’il est indéterminé. À tout moment, le cours des événements peut bifurquer : la plupart des événements décisifs du XXe siècle nous ont pris de court, et personne n’avait imaginé que l’Union Soviétique imploserait sous le poids de sa propre absurdité. Malgré cela, même si « le présent est notre seul bonheur”, comme l’affirmait Goethe, les hommes s’obstinent depuis toujours à percer le grand secret, à vouloir connaître l’avenir avant qu’il ne soit présent. Selon le philosophe Heidegger, exister, c’est être dans le temps, et d’abord tourné vers ce qui arrive à ma rencontre. Variables et constantes Vaclav Havel, qui a passé sa vie à se battre aux avant-postes de la dissidence, résumait ainsi son expérience : pour savoir de quoi demain sera fait, il faut commencer par écouter les chansons que les […]

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