France Dirigeants - Séminaires de formation pour le développement des dirigeants - Part 3 - Part 3
du pur jus d'expertise

L'ADN DE FRANCE DIRIGEANTS

Des séminaires et formations animés par des experts de haut niveau Des séminaires et formations animés par des experts de haut niveau
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Des séminaires au service d’une synergie économique locale Des séminaires au service d’une synergie économique locale
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La transversalité à la source de l’innovation La transversalité à la source de l’innovation
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Pour une ergonomie de la connaissance Pour une ergonomie de la connaissance
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France Dirigeants en chiffres France Dirigeants en chiffres
France Dirigeants en chiffres
L'anticipation des organisations

Joseph CECCATO

« Devenu ingénieur au moment où les ordinateurs faisaient leur entrée dans le monde de l’entreprise, j’ai été formé au double cursus de la gestion d’entreprise et de l’informatique. Entreprise et informatique, nous étions à l’aube d’un nouveau modèle organisationnel en France. Je réalisai alors que la plupart des dirigeants, qui engageaient l’avenir de leur entreprise avec cette révolution informatique, basaient leurs décisions sur un petit faisceau d’informations, de fait stratégiques, et souvent inadaptées. J’ai pris conscience qu’eux aussi avaient besoin d’informations vraiment stratégiques. J’ai créé alors France Dirigeants … »

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28 mars 2025

#5 – COMPRENDRE N’EST PAS PRÉVOIR

Paradoxalement, nous aurons mis un certain temps à prendre conscience de l’ampleur de la menace que fait peser le coronavirus sur nos sociétés. Pour Olivier Sibony, qui enseigne la stratégie à HEC, ce retard tient à notre difficulté à appréhender des phénomènes nouveaux et aux nombreux biais cognitifs que nous développons quand ceux-ci se présentent, en particulier quand la situation charrie avec elle un certain nombre de risques. Biais de modèle mental, ou raisonnement par analogie avec des événements connus. Contrairement aux pays d’Asie, nous n’avons pas la mémoire de l’épidémie de SRAS de 2003. Incompréhension de la croissance exponentielle ; notre lecture intuitive des chiffres conduit à prolonger les droites, pas les exponentielles, encore plus quand la croissance exponentielle s’accompagne d’un effet retard dû à la période d’incubation du COVID. Biais d’endogroupe (ingroup bias), qui nous conduit, face à une menace, à nous replier sur nous-mêmes, d’où la demande populaire immédiate de fermeture des frontières. Enfin, quatrième biais, qui vient renforcer les précédents : la pensée moutonnière : tous ces gens qui s’agglutinent aux terrasses ne peuvent pas être fous… Nos dirigeants pouvaient-ils accélérer cette prise de conscience et agir plus vite ? En démocratie, il est hélas inévitable que des mesures « top-down » de lutte contre une épidémie soient en retard sur celle-ci. Qu’en est-il, alors, des mesures « bottom-up », à l’initiative de la société civile ? En France, le réflexe dominant a été d’attendre l’apparition télévisée du président de la République… Mais comprendre n’est pas prévoir. A posteriori, bien sûr, on pourra expliquer l’erreur par tel ou tel biais. Pourtant, la connaissance de ces biais ne permet pas de prévoir dans […]

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28 mars 2025

#6 – LA VOIX DE L’OCCIDENT

Selon l’analyse de Cyrille Schott, ancien directeur de l’Institut national des Hautes études de la sécurité et de la justice, la pandémie, qui constitue bien un stress-test pour nos régimes et nos sociétés, risque de bouleverser l’ordre mondial, à l’instar des deux conflits mondiaux, de la chute de l’Empire Soviétique et des attentats du 11 septembre 2001. Après avoir délaissé les actions multilatérales (Accord climat, OTAN, …), le Président américain met en cause dans la crise actuelle le « virus chinois », et préfère se passer de la coopération avec les autres nations. A l’aune de ces changements de cap, les Etats-Unis sont-ils encore la première puissance mondiale ? La Chine, après une action un peu tardive mais déterminée et efficacement organisée, semble avoir vaincu l’épidémie. Désormais, elle s’est engagée dans une diplomatie sanitaire offensive, tournée vers les pays en pleine bataille contre le virus : envoi de masques, mais aussi de médecins et de spécialistes. Mais il n’y a pas que la diplomatie : les publications scientifiques chinoises sur le virus et les traitements possibles font référence, et la machine de production chinoise, énorme, repart, alors que les économies américaine et européenne sont au ralenti sinon à l’arrêt. La Chine se hissera-t-elle alors sur la première marche du podium des puissances mondiales ? L’Union a elle aussi un peu tardé à réagir, cependant, comme toujours dans l’histoire de la construction européenne, la crise appelle les décisions : 1.000 milliards d’euros mis sur la table par la BCE et la Commission, suspension des règles budgétaires, fermeture des frontières extérieures. Si l’Europe surmonte […]

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28 mars 2025

#10 – L’HOMME, LE MEILLEUR AMI DE SON ENNEMI

Les virus sont-ils des êtres vivants ? De nombreux scientifiques ne considèrent pas les virus comme vivants car ils n’ont pas de cellules et ne produisent pas d’énergie par la respiration, une définition-clé des organismes vivants. Les virus se réduisent quasiment à de l’ADN ou à de l’ARN, bref à du matériau génétique. Quoi qu’il en soit, les virus ont besoin, pour se reproduire, de s’adosser à d’autres structures biologiques plus étendues. Thomas Heams, enseignant-chercheur à AgroParisTech, propose dans son très beau livre éponyme de parler d’infravies, plutôt que de non-vivants. Le philosophe Emanuele Coccia, dans son ouvrage Métamorphoses, écrit bien avant la pandémie actuelle, esquisse l’idée que le virus est la manière dont « le futur existe dans le présent ». Car le virus, selon lui, est une force pure de métamorphose qui circule de vie en vie sans être limitée aux frontières d’un corps. La puissance transformatrice des virus a évidemment quelque chose d’angoissant à un moment où le Covid-19 est en train de changer profondément notre monde. L’angoisse que nous éprouvons aujourd’hui résulte en grande partie de ce que nous réalisons qu’un virus, un « ennemi invisible », soit capable de paralyser la civilisation humaine la plus évoluée. En réalité, la nature n’est pas le règne d’un équilibre perpétuel, dans lequel chacun serait à sa place. Elle est un espace d’invention permanente de nouveaux vivants qui viennent chambouler tout équilibre. Avec ce virus, nous réalisons que cette puissance inouïe de nouveauté n’est pas liée à une dotation anatomique spécifique, à la taille par exemple, ou à une capacité cérébrale Laissons conclure le paléoanthropologue Pascal Picq, pour définitivement […]

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