Barbara STIEGLER

Il y a deux sortes d’entreprises, celles qui s’adaptent et celles qui meurent. Au-delà du décodage du discours managérial colonisé par la biologie, l’objectif est d’une part de comprendre d’où vient ce sentiment de retard généralisé, renforcé par l’injonction permanente à s’adapter au rythme des mutations d’un monde complexe, d’autre part d’identifier la réponse appropriée, apte à mobiliser l’intelligence collective des collaborateurs et donner un sens nouveau à l’adaptation et à la réussite du changement.

Plan du séminaire

Problématique de la désadaptation

• Théories de l’évolution : Lamarck et Darwin
• Flux et stases, retard généralisé
• Le débat Lippmann/Dewey

Les différentes stratégies d’adaptation

• Le naturalisme économique: Spencer, division du travail, compétition et coopération
• Adaptation passive / adaptation active
• Lippmann: le gouvernement des experts, leaders et manufacture du consentement, néo-démocratie libérale
• Taylorisme et organisations verticales
• Dewey: logique darwinienne, interactions-rétroactions ; Communication et coopération des communautés ; conséquences de la révolution darwinienne selon Dewey. Un nouvel individualisme pour libérer les potentialités.
• La créativité versus l’habitude, la coopération versus la compétition

Éducation et adaptation

• Rôle essentiel de l’éducation > nouvelles manières de penser, désirer et sentir
• Socialisation de l’intelligence.

Santé et adaptation

A l’issue du séminaire

A partir d’une analyse des sources évolutionnistes du néo-libéralisme et des analogies avec le monde de l’entreprise, vous identifierez les meilleures stratégies de mobilisation de l’intelligence collective pour affronter les transformations et libérer les potentialités dans vos organisations.