France Dirigeants - Séminaires de formation pour le développement des dirigeants - Part 2 - Part 2
du pur jus d'expertise

L'ADN DE FRANCE DIRIGEANTS

Des séminaires et formations animés par des experts de haut niveau Des séminaires et formations animés par des experts de haut niveau
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Des séminaires au service d’une synergie économique locale Des séminaires au service d’une synergie économique locale
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La transversalité à la source de l’innovation La transversalité à la source de l’innovation
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Pour une ergonomie de la connaissance Pour une ergonomie de la connaissance
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France Dirigeants en chiffres France Dirigeants en chiffres
France Dirigeants en chiffres
L'anticipation des organisations

Joseph CECCATO

« Devenu ingénieur au moment où les ordinateurs faisaient leur entrée dans le monde de l’entreprise, j’ai été formé au double cursus de la gestion d’entreprise et de l’informatique. Entreprise et informatique, nous étions à l’aube d’un nouveau modèle organisationnel en France. Je réalisai alors que la plupart des dirigeants, qui engageaient l’avenir de leur entreprise avec cette révolution informatique, basaient leurs décisions sur un petit faisceau d’informations, de fait stratégiques, et souvent inadaptées. J’ai pris conscience qu’eux aussi avaient besoin d’informations vraiment stratégiques. J’ai créé alors France Dirigeants … »

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12 novembre 2025

#12 – UNE COMMUNAUTÉ DE DESTIN

Selon le philosophe et sociologue Edgar Morin, cette crise nous révèle au grand jour que la mondialisation est une interdépendance sans solidarité. Le mouvement de globalisation a certes produit une unification techno-économique de la planète, mais il n’a pas fait progresser la compréhension entre les peuples. Outre les bienfaits de cette globalisation, les périls planétaires – destruction des écosystèmes, prolifération des armes nucléaires, crises économiques et financières – ont créé une communauté de destin pour les humains, sans qu’il y ait eu réelle prise de conscience. Le virus éclaire aujourd’hui de manière brutale et tragique cette communauté de destin. Mais faute de solidarité internationale et d’organismes communs pour prendre des mesures à l’échelle de la pandémie – mise à part la coopération internationale spontanée de chercheurs et de médecins – on risque d’assister au repli égoïste – nationaliste ou religieux – des nations sur elles-mêmes. Déjà en 2011, Edgar Morin avait posé dans son ouvrage « La Voie » les jalons d’une voie salutaire -aujourd’hui le coronavirus nous en rappelle avec force l’urgence – qui pourrait nous conduire à une métamorphose plus étonnante encore que celle qui a engendré les sociétés historiques à partir des sociétés archaïques de chasseurs-cueilleurs. Cette nouvelle voie abandonnerait la doctrine néolibérale pour un New Deal politique, social et écologique. Elle corrigerait les effets de la mondialisation en sauvegardant les autonomies fondamentales, par exemple vivrière et sanitaire. Après une période de spécialisation et de délocalisation à outrance, aujourd’hui, il nous faut rediversifier et relocaliser ce qui est vital pour une nation. La solidarité nationale est évidemment essentielle. Mais sans conscience commune du destin humain, à l’échelle planétaire, la crise de l’humanité s’en […]

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29 mars 2025

#11 – LE COVID-19, UN TOURNANT ÉCOLOGIQUE ?

Selon l’anthropologue Vincent Mignerot, après la pandémie, il est possible que nous assistions à un changement culturel profond, mais aux antipodes de ce qui serait souhaitable pour la protection de notre écosystème. Tel que nous l’enseigne l’anthropologie, le rapport des êtres humains à leur milieu est fondamentalement défiant. Dans la Genèse, Adam et Ève ont fauté, mais ils reportent leur responsabilité sur le serpent. L’épidémie du Covid-19, c’est aussi à l’origine une histoire de confiance en la nature qui se termine mal. En Chine, si l’on consomme des animaux sauvages comme le pangolin, c’est afin de s’alimenter mais aussi pour capter leurs forces et se protéger des maladies. La diffusion du virus, c’est donc un message perverti. Une humanité qui aura cru en la bonté de la nature se sera sentie trahie, et pourra inconsciemment envisager de se venger d’elle, en l’asservissant plus encore. Par ailleurs, on pourrait penser que si nous sommes capables, en situation de danger et d’urgence, de nous mobiliser et de changer rapidement notre mode de vie, voire de décroître, nous pourrions faire de même contre le réchauffement climatique. L’histoire nous enseigne plutôt que les collectivités humaines se fédèrent et mobilisent des moyens considérables quand elles sont menacées par un danger extérieur, et c’est le cas pour le Covid-19. Mais en ce qui concerne le réchauffement climatique, le danger – à savoir les émissions de gaz à effet de serre – est interne. Il faudrait que la civilisation industrielle se mobilise contre elle-même, dans une baisse de la performance de nos économies… Cela paraît irréaliste et contradictoire. Enfin, et les collapsologues et les décroissants refusent de […]

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29 mars 2025

#9 – L’ESPRIT D’ÉQUIPE A L’ÉPREUVE DU CONFINEMENT

Quand le bureau ou l’atelier devient un lieu de méfiance, voire de contamination, que reste-t-il de l’esprit d’équipe si patiemment cultivé ? Si l’on considère que l’esprit d’équipe est formé par la proximité d’un groupe de personnes qui se rassemblent autour d’une tâche ou d’une mission précise, alors il est bel et bien en danger au temps du Covid-19. C’est ce que défendrait le philosophe écossais David Hume : pour lui, ce que nous appelons esprit d’équipe serait la « sympathie », passion qui se nourrit de cette proximité soutenue, forme d’empathie bien particulière élargie à toute l’équipe et préalable à toute solidarité. Mais l’impression de ne faire qu’un, vivace lorsqu’une équipe se réunit tous les jours autour d’un objectif clair, peut se diluer avec le nombre de membres, le temps, et surtout avec l’éloignement spatial. La vision humienne, si elle correspond à une certaine réalité de l’expérience de groupe, fait de l’équipe un résultat purement circonstanciel, qui ne dépend pas de volontés individuelles de s’unir. Or, à l’heure du Covid-19, il est donné à chacun de mesurer les efforts que font les membres de l’équipe pour continuer à travailler ensemble. Soudain, l’ensemble de l’équipe est lié non pas par un lieu, une tâche ou un intérêt partagé, mais par un sens de l’effort librement consenti. Ainsi, l’esprit d’équipe en temps de coronavirus est peut-être plus proche de ce que Emmanuel Kant appelle le « Geist » dans la Critique de la faculté de juger (1790), un principe qui met en branle les forces de l’esprit. Cet esprit d’équipe au sens fort du terme naîtrait des forces conjointes d’un ensemble de volontés libres, capables d’ordonner leurs actions à une certaine idée d’eux-mêmes et du groupe. […]

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