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Pour une ergonomie de la connaissance Pour une ergonomie de la connaissance
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L'anticipation des organisations

Joseph CECCATO

« Devenu ingénieur au moment où les ordinateurs faisaient leur entrée dans le monde de l’entreprise, j’ai été formé au double cursus de la gestion d’entreprise et de l’informatique. Entreprise et informatique, nous étions à l’aube d’un nouveau modèle organisationnel en France. Je réalisai alors que la plupart des dirigeants, qui engageaient l’avenir de leur entreprise avec cette révolution informatique, basaient leurs décisions sur un petit faisceau d’informations, de fait stratégiques, et souvent inadaptées. J’ai pris conscience qu’eux aussi avaient besoin d’informations vraiment stratégiques. J’ai créé alors France Dirigeants … »

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12 novembre 2025

#4 – UN JOUR SANS FIN …

Que nous apprend la crise pandémique de notre fragilité ?  Selon Miguel BENASAYAG, philosophe et psychanalyste, cette crise a deux visages. Un aspect mondial, historique, social, mais aussi un aspect plus individuel. Soudain, la réalité des corps malades ébranle la prétendue réalité économique. En même temps, avec le confinement, progressivement le désir s’estompe, et le risque est grand de voir se défaire rapidement toutes nos structures. Pour qui vit à plusieurs, l’enfer c’est les autres ; pour qui vit seul, l’enfer c’est soi-même. Alors, comment s’adapter à la solitude et à l’enfermement ? Cette crise nous révèle que la vie individuelle et la vie sociale sont deux faces d’une même pièce. Il a fallu que des milliards de personnes se trouvent isolées pour découvrir combien l’être humain est un être de liens. Il s’agira moins de vaincre que de retrouver un équilibre. Pour ceux qui arriveront à ne pas se laisser dissoudre, à ne pas céder aux pulsions phobiques ou à la dépression, cette expérience deviendra peut-être un pilier dans leur existence.

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12 novembre 2025

#7 – LE CORONAVIRUS AURA-T-IL RAISON DE NOTRE MODERNITÉ ?

Malgré les risques qu’elle fait peser sur l’économie mondiale, il semble n’y avoir qu’une seule politique valable face à la pandémie de coronavirus : celle du confinement. Peut-être n’est-elle, d’ailleurs, pas vraiment la seule. Mais pourquoi la perspective de devoir rester cloîtrés nous angoisse-t-elle tant ? Et suffira-t-elle à nous faire prendre la mesure de la menace qui pèse sur notre civilisation ? Si l’idée même d’être assignés à résidence nous est insupportable, c’est aussi parce qu’elle est radicalement contraire à notre vision de la modernité. Comme le note Peter SLOTERDIJK, philosophe allemand (La Mobilisation infinie), celle-ci implique une liberté de mouvement, dans une « utopie cinétique » qui consiste à « mobiliser » toutes nos forces pour les mettre au service de notre idéal de progrès. Comme dans toute crise, les optimistes trouveront des raisons de se réjouir de la réduction des émissions polluantes, ou d’être libérés temporairement de cet impératif de productivité collective et de progression personnelle. N’en déplaise aux paresseux : la mise au repos sera de courte durée. Malgré les peurs qu’elle suscite, il est improbable que l’épidémie se propage au point de décimer l’humanité, et pas certain qu’elle provoque la crise économique sans précédent qu’elle a fait craindre ces dernières semaines. En revanche, nous ferions mieux de redouter que cette rapide montée d’adrénaline retombe comme un soufflé, et nous fasse perdre de vue l’essentiel, à savoir les leçons à tirer. Le coronavirus sera-t-il de ces catastrophes dont on ne mesure précisément la portée que pour écarter la gravité de l’avertissement qu’il nous donne ? Se contentera-t-on de petits gestes, ou bien se donnera-t-on collectivement les […]

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12 novembre 2025

#8 – L’IMMUNITÉ COLLECTIVE, UN ENJEU PHILOSOPHIQUE

La stratégie de l’immunité collective (herd immunity en anglais, herd signifiant « troupeau »), est bien connue des épidémiologistes mais pas de l’opinion publique européenne. Si le terme d’immunité collective remonte à 1923, le principe lui-même remonte au XVIIIe siècle, au moment où la variole était la première cause de mortalité en Europe. Le mathématicien suisse Daniel Bernoulli estima alors qu’une inoculation du virus sur la population réduirait drastiquement la contagion, mais au prix d’un petit nombre de victimes. Avec la découverte du vaccin, ce risque chuta, la technique du vaccin fut donc adoptée et la variole éradiquée. Pourtant, la question – morale, politique autant que statistique – persista : comment affronter le dilemme éthique qui oppose le devoir de prendre soin de chacun – selon le principe de la morale déontologique – et le souci de protéger le plus grand nombre et de calculer les conséquences à l’échelle collective – selon le principe de la morale conséquentialiste (ou utilitariste) ? De plus, pour l’épidémiologiste Mircea Sofonea (Enseignant-Chercheur à l’Université de Perpignan), cette stratégie repose sur deux hypothèses fragiles, à savoir d’une part que le virus ne va pas muter, d’autre part que l’immunité des personnes contaminées soit durable. Même en admettant que ces deux hypothèses tiennent la route, la stratégie de l’immunité collective pose d’abord un grave problème moral : celui d’exposer les plus fragiles. Est-ce à dire que la quête de l’immunité collective doive être rejetée ? Sans aucun doute lorsqu’elle prend la forme du « laisser-faire » envisagé au début de l’épidémie par les Britanniques : limiter les perturbations sur le fonctionnement de la société, mais laisser mourir un grand nombre de personnes fragiles, avec la menace de faire éclater les services de soins… Et pourtant, l’enjeu de l’immunité collective n’en […]

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